L’armée ukrainienne a continué à consolider ses positions dans les territoires du nord-est du pays récemment reconquis et a repris sa progression à l’est de la rivière Oskil, d’où elle pourrait lancer une nouvelle offensive en direction de la partie du Donbass sous contrôle russe. Suivez les derniers développements en direct.
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10 h 24 : la Première ministre britannique réitère son soutien financier à l’Ukraine
La Première ministre britannique, Liz Truss, s’est engagée à maintenir, voire augmenter, en 2023 le soutien militaire du Royaume-Uni à l’Ukraine, lors de son premier déplacement à l’étranger comme cheffe de gouvernement, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Dans un communiqué, elle a indiqué que son pays comptait égaler, voire dépasser, les 2,3 milliards de livres sterling (2,6 milliards d’euros) d’aide militaire promis cette année.
“Les victoires de l’Ukraine ces dernières semaines sont une source d’inspiration”, a-t-elle déclaré, après la reprise par les forces ukrainiennes de territoires occupés par les forces russes à la faveur d’une contre-offensive. “Mon message aux Ukrainiens est le suivant : le Royaume-Uni continuera à se tenir juste derrière vous à chaque étape. Votre sécurité est notre sécurité”.
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9 h 59 : la Russie et l’Ukraine prêtes à “échanger 200 prisonniers”, affirme Erdogan
La Russie et l’Ukraine en guerre se sont accordées pour procéder à “l’échange de 200 prisonniers”, a affirmé, hier soir, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à la télévision américaine PBS.
Lors d’un entretien, le chef de l’État turc a affirmé que “200 prisonniers seront bientôt échangés suite à un accord entre les parties”, estimant qu’il s’agit d’une avancée “significative” dans ce conflit. Il n’a pas donné d’autres détails sur cet accord, ni sur les personnes concernées, civiles ou militaires.
Pour Recep Tayyip Erdogan – qui a rencontré le président russe Vladimir Poutine la semaine dernière à Samarcande (Ouzbékistan) –, le chef du Kremlin “veut en finir au plus vite” avec cette guerre.
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8 h 12 : sur le terrain avec des soldats ukrainiens dans la région de Kharkiv
Si la contre-offensive de Kiev a pris de court les troupes russes, l’étendue de son succès a tout autant surpris des soldats ukrainiens. Notre journaliste est allée à la rencontre de plusieurs d’entre eux dans la région de Kharkiv. Reportage.
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0 h 34 : l’armée ukrainienne accentue la pression dans le Donbass
L’armée ukrainienne a continué, lundi, à consolider ses positions dans les territoires du nord-est du pays récemment reconquis et a repris sa progression à l’est de la rivière Oskil, d’où elle pourrait lancer une nouvelle offensive en direction de la partie du Donbass sous contrôle russe.
Signe d’une nervosité croissante, les dirigeants prorusses des régions séparatistes de Donetsk et Louhansk ont appelé à la tenue rapide de référendums sur le rattachement de leurs républiques autoproclamées à la Russie.
“Les occupants sont très clairement en train de paniquer”, a commenté le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son allocution télévisée quotidienne.
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Serhiy Gaïdaï, le gouverneur ukrainien de la région de Louhansk – totalement contrôlée par l’armée russe à l’heure actuelle – a indiqué de son côté que l’armée ukrainienne avait repris la ville de Kreminna et le village de Bilohorivka, proche de la ville stratégique de Lysytchansk, conquise en juillet par les forces russes après de violents combats.
“La région de Louhansk est de l’autre côté”, a-t-il dit sur Telegram, en allusion à la ville de Sievierodonetsk, jumelle de Lysytchansk, sur l’autre rive de la rivière Donets. “La dé-occupation n’est plus très loin.”
Avec AFP et Reuters