Alors que l’inquiétude grandit concernant la sécurité de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les militaires russes, Moscou s’est opposé samedi à l’ONU à l’adoption d’un texte commun sur le désarmement nucléaire, critiquant l’emploi de termes “politiques”, notamment sur Zaporijjia. Suivez en direct les derniers développements de la journée.
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7 h 59 : Moscou ne peut pas arrêter la guerre, même si Kiev renonce à rejoindre l’Otan
“Il est désormais vital (que Kiev) renonce à rejoindre l’Alliance transatlantique, mais cela ne sera pas suffisant pour établir la paix”, a affirmé vendredi l’ancien président russe Dmitri Medvedev, proche du président russe Vladimir Poutine lors d’une interview.
La Russie continuera sa campagne militaire jusqu’à ce qu’elle ait atteint ses objectifs, a précisé le vice-président du Conseil de sécurité russe, ajoutant que son pays était prêt à tenir des pourparlers avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sous certaines conditions.
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7 h 07 : la Russie s’oppose à l’adoption d’un texte sur le désarmement nucléaire à l’ONU
Les 191 pays signataires du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dont fait partie la Russie étaient réunis au siège des Nations unies à New York depuis le 1er août. Ils ne sont pas parvenus à un accord sur un projet de texte commun.
Alors que les décisions sont prises par consensus, le représentant russe, Igor Vishnevetsky, a dénoncé vendredi l’absence d'”équilibre” et des termes “politiques” dans le projet de texte final de plus de 30 pages. Selon des sources proches des négociations, la Russie s’est particulièrement opposée aux paragraphes concernant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les militaires russes.
“Notre délégation a une objection clé sur certains paragraphes qui sont éhontément politiques”, a-t-il déclaré, répétant plusieurs fois que la Russie n’était pas le seul pays à avoir des objections sur le texte de façon générale. Le dernier texte sur la table, vu par l’AFP, soulignait une “grande inquiétude” concernant les activités militaires autour des centrales ukrainiennes, notamment Zaporijjia, la “perte de contrôle” par l’Ukraine de ces sites et “l’impact important sur la sécurité”.
Avec AFP