Hasard du calendrier, l’Ukraine célèbre le 31e anniversaire de son indépendance vis-à-vis de l’URSS ce mercredi, jour qui marque aussi les six mois de l’invasion russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis une réponse ferme à d’éventuelles attaques russes. Suivez les derniers développements heure par heure.
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Le point sur la situation après six mois de guerre en Ukraine
- Six mois après le début de la guerre en Ukraine, le conflit fait rage sans aucune perspective de paix en vue.
- Le renseignement occidental assure toutefois que la dynamique penche en défaveur de la Russie ; 80 000 soldats russes seraient morts ou blessés depuis le début de la guerre, selon les services américains.
- Selon Kiev, 9 000 soldats ukrainiens ont perdu la vie depuis l’invasion du 24 février. L’ONU a confirmé pour sa part la mort de plus de 5 500 civils ukrainiens. Mais le bilan réel est vraisemblablement beaucoup plus lourd.
- Une série d’explosions a secoué la péninsule de Crimée ces dernières semaines. L’Ukraine n’en a pas revendiqué la responsabilité, mais a laissé entendre que ses forces avaient joué un rôle. Mardi, lors d’un forum international, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a d’ailleurs promis de reprendre la Crimée, annexée par la Russie en 2014.
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0 h 03 : Washington va fournir une nouvelle aide militaire d’environ 3 milliards de dollars à Kiev
Les États-Unis vont annoncer une nouvelle aide militaire d’environ 3 milliards de dollars à l’Ukraine pour marquer le jour de son indépendance ainsi que les six mois de conflit, a indiqué mardi un responsable américain.
La Maison Blanche devrait annoncer officiellement cette aide mercredi, le jour même de la célébration de l’indépendance de l’Ukraine qui coïncide avec la date anniversaire des six mois de conflit depuis l’invasion russe de ce pays le 24 février, a précisé le responsable sous le couvert de l’anonymat.
Il s’agira de la plus grosse enveloppe d’aide militaire américaine depuis le début de la guerre et permettra à Kiev d’acquérir de nouvelles armes ou de financer des formations ou opérations.
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0 h : Kiev et Moscou se montrent du doigt devant le Conseil de sécurité au sujet de la centrale de Zaporijjia
La Russie et l’Ukraine se sont à nouveau mutuellement accusées mardi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, de mettre en péril la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle russe depuis les premières heures de la guerre.
“Les forces armées ukrainiennes continuent pratiquement tous les jours à bombarder le territoire de la centrale nucléaire, créant un risque réel d’accident radioactif aux conséquences catastrophiques pour le continent européen dans son ensemble”, a lancé l’ambassadeur russe Vassily Nebenzia, qui avait réclamé cette réunion du Conseil. Il a également appelé les Occidentaux à “arrêter de couvrir leur protégé ukrainien”. “Nous avons l’impression que nos collègues vivent dans une réalité parallèle dans laquelle l’armée russe bombarde elle-même le site qu’elle protège”, a-t-il lancé.
“Personne ne peut imaginer que l’Ukraine viserait une centrale nucléaire en créant un risque énorme de catastrophe nucléaire sur son propre territoire”, a répondu l’ambassadeur ukrainien Sergiy Kyslytsya. “Une fois encore (la Russie) a l’audace de convoquer une réunion du Conseil de sécurité pour discuter de ses propres provocations et de ses propres actions terroristes”, a-t-il ajouté, estimant avoir “perdu une heure à écouter une flopée de déclarations imaginaires”.
Les deux pays assurent tous les deux être prêts à permettre l’accès d’une équipe d’inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le site, mais la mission n’a toujours pas pu être programmée.
De son côté, la secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a répété la nécessité pour les deux parties “de stopper toute activité militaire autour de la centrale”.
À la demande notamment de Washington, Paris et Londres, une autre réunion du Conseil de sécurité est prévue mercredi matin pour marquer les six mois de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Avec AFP et Reuters