Le Parlement français a approuvé l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan. Mercredi, ce sera au tour du Sénat américain de se prononcer sur le sujet. Suivez ici les derniers développements de la guerre en Ukraine.
-
5 h 16 : le premier chargement de céréales en attente d’inspection près d’Istanbul
Une équipe de responsables russes et ukrainiens doit inspecter mercredi près d’Istanbul le premier chargement de céréales exporté par l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février, en application de l’accord signé en juillet entre Kiev et Moscou afin d’enrayer la crise alimentaire mondiale.
Le Razoni, un cargo battant pavillon de la Sierra Leone, s’était présenté mardi en vue des rives nord d’Istanbul, sur la mer Noire, après avoir quitté le port ukrainien d’Odessa lundi avec 26 000 tonnes de maïs à destination de Tripoli au Liban.
“Notre but désormais est la régularité. (…) La continuité, la régularité est un principe nécessaire pour les consommateurs de notre production agricole”, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne mardi soir.
-
2 h 05 : le Sénat américain s’exprimera aujourd’hui sur l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan
Chuck Schumer, le leader de la majorité démocrate au Sénat, a annoncé que le Sénat américain se prononcera ce mercredi 3 août sur l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan. Les débats débuteront aux alentours de 19 h 30 (heure de Paris).
-
0 h 01 : le Parlement français ratifie l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan
Les députés français ont ratifié par 209 voix contre 46 les protocoles d’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, par un vote de l’Assemblée nationale mardi, après la décision historique de ces deux pays de renoncer à leur neutralité.
Suède et Finlande ont toutefois besoin d’une ratification des trente États membres de l’organisation pour bénéficier de la protection de l’article 5 de la Charte de l’Otan en cas d’attaque. Et la Turquie menace de “geler” le processus, en accusant les deux pays scandinaves de bienveillance envers le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et ses alliés qu’Ankara considère comme des organisations terroristes.
La France rejoint “vingt alliés” qui “ont déjà ratifié les protocoles”, a indiqué la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna.
Avec AFP et Reuters