Quatre explosions ont été entendues à Kiev tôt dimanche matin, un complexe résidentiel proche du centre-ville a été touché. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé que son pays allait “dans les prochains mois” livrer à la Biélorussie, d’où des frappes ont été effectuées contre le territoire ukrainien, des missiles capables de transporter des charges nucléaires. Suivez notre direct.
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6 h 00 : quatre explosions entendues à Kiev
Plusieurs explosions sont survenues dimanche dans un quartier de la capitale ukrainienne Kiev, a indiqué le maire de la ville Vitali Klitchko dans un message publié sur Telegram.
Aucun détail concernant les causes des explosions ou d’éventuelles victimes n’a été fourni. “Des ambulances et des secours ont été déployés sur les lieux. D’autres informations suivront”, a-t-il écrit. “Des résidents sont en train d’être secourus et évacués de deux immeubles.” Les explosions se sont produites dans le quartier de Chevtchenko, dans le centre de Kiev.
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23 h 31 : Boris Johnson exhorte le G7 à ne pas “abandonner” l’Ukraine
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé samedi les dirigeants du G7 à ne pas “abandonner l’Ukraine” après plus de quatre mois d’invasion russe. Le gouvernement britannique “est prêt à fournir 525 millions de dollars” à l’Ukraine, qui craint de se trouver à court de financement à l’automne, sous la formes de garanties de crédits auprès de la Banque mondiale, a indiqué Downing Street dans un communiqué, à la veille d’un sommet des dirigeants du G7 (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Canada et Japon) dans le sud de l’Allemagne.
Cela porte le soutien financier et humanitaire total apporté par Londres à environ 1,8 milliard de dollars. “L’Ukraine peut gagner et elle gagnera. Mais elle a besoin de notre soutien pour y parvenir. Ce n’est pas le moment d’abandonner l’Ukraine”, a déclaré Boris Johnson, cité dans le communiqué.
Le dirigeant britannique, en difficulté sur la scène intérieure britannique, s’est montré en pointe du soutien occidental à l’Ukraine face à l’invasion russe lancée en février. Il s’est rendu deux fois à Kiev et Londres a fourni très tôt des armes létales à l’armée ukrainienne.
Avec AFP et Reuters