La bataille continue de faire rage, lundi, à Severodonetsk où l’armée ukrainienne apparaît en grande difficulté. L’ONG Amnesty international s’est, elle, intéressée aux bombardements sur Kharkiv, accusant Moscou de crimes de guerre. Suivez les derniers développements avec France 24.
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4 h 55 : la bataille redouble d’intensité à Severodonetsk
Les combats s’intensifient dans l’Est de l’Ukraine. “L’ennemi a concentré l’essentiel de ses efforts dans le nord de la région de Louhansk”, où il “utilise l’artillerie à grande échelle et, malheureusement, a un avantage de 10 contre un”, a expliqué sur Facebook Valeri Zaloujny, le commandant en chef de l’armée ukrainienne. “Nous continuons de tenir nos positions”, a-t-il néanmoins assuré, affirmant que “chaque mètre de terre ukrainienne là-bas est couvert de sang – pas seulement le nôtre, mais aussi celui de l’occupant”.
“La situation à Severodonetsk est extrêmement difficile”, a assuré le gouverneur ukrainien de la région de Louhansk, Serguiï Gaïdaï. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo du soir, a qualifié ces combats de “très violents”, affirmant que Moscou déploie des troupes insuffisamment entraînées et utilise ses jeunes hommes comme “chair à canon”.
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4 h 01 : Moscou a gagné 93 milliards d’euros via ses exports fossiles depuis le début de la guerre
La Russie a engrangé 93 milliards d’euros de revenus tirés de l’exportation d’énergies fossiles durant les 100 premiers jours de sa guerre contre l’Ukraine, dont une majorité vers l’Union européenne, selon le rapport du Centre for research on energy and clean Air (CREA). Cette publication survient alors que l’Ukraine presse les Occidentaux de rompre tout commerce avec la Russie pour cesser d’alimenter le trésor de guerre du Kremlin.
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3 h 14 : Amnesty accuse la Russie de crimes de guerre en Ukraine
Intitulé “Tout le monde peut mourir à tout moment”, un rapport d’Amnesty international montre comment les forces russes ont tué et provoqué d’immenses dégâts en bombardant sans relâche des quartiers résidentiels de Kharkiv depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
Au cours d’une enquête approfondie, l’ONG de défense des droits de l’Homme affirme avoir trouvé des preuves montrant que dans sept attaques sur des quartiers de la ville, les forces russes ont utilisé des bombes à sous-munitions de type 9N210 et 9N235 et des mines à dispersion, deux catégories interdites par des traités internationaux.
Bien que la Russie ne soit signataire ni de la Convention sur les armes à sous-munitions ni de celle sur les mines antipersonnel, le droit international humanitaire interdit les attaques et l’utilisation d’armes qui, par nature, frappent sans discrimination et constituent un crime de guerre, souligne le rapport d’Amnesty.
Avec AFP