Plusieurs dizaines d’Ukrainiennes, des proches des soldats du régiment Azov retranchés depuis plusieurs semaines dans l’aciérie Azovstal, dernière poche de résistance à Marioupol, ont manifesté, jeudi à Kiev, pour appeler à leur libération alors que l’Ukraine mène des “pourparlers difficiles” avec la Russie sur l’évacuation des militaire.
Après l’évacuation de tous les civils la semaine passée avec l’aide de l’ONU, l’Ukraine mène des “pourparlers difficiles” avec la Russie sur l’évacuation de plusieurs dizaines de soldats ukrainiens grièvement blessés, qui se trouvent dans les sous-sols de l’aciérie Azovstal, assiégée par les forces russes.
Des épouses, des mères et autres proches de militaires ukrainiens du régiment Azov ont manifesté, jeudi 12 mai, à Kiev, pour appeler à “sauver la vie” de ces hommes, retranchés depuis plusieurs semaines dans l’aciérie, dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol.
“J’implore le président, j’implore toutes les personnes concernées d’aider à les faire sortir, tous nos fils, nos maris, nos pères”, supplie Svetlana, mère d’un soldat piégé à Azovstal.
Les manifestantes disent craindre pour leur vie, qu’ils soient capturés, torturés et tués par les forces russes, mais aussi pour leur santé.
“Ils doivent amputer des membres, y compris pour des blessures légères, faute de médicament. Il n’y a rien. Pas d’eau, pas de nourriture. Nous ne pouvons pas abandonner ces gars qui se sont battus pour nous”, confie Zhanna, épouse d’un combattant bloqué dans l’aciérie.
Selon Kiev, “plus d’un millier” de militaires ukrainiens dont “des centaines de blessés” se trouvent toujours dans les galeries souterraines de ce vaste complexe métallurgique.