À la Une de la presse, vendredi : les menaces de Joe Biden à l’égard de Vladimir Poutine, la présidentielle française et le désarroi des candidats, et le cauchemar de la Squadra Azzura qui ne participera pas à la Coupe du monde au Qatar.
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À la Une de la presse internationale, vendredi 25 mars, Joe Biden menace clairement la Russie de représailles en cas d’utilisation d’armes chimiques. Le dirigeant américain n’exclut pas une “réponse” de l’Otan, écrit le Guardian. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? “Tout dépendra de la nature des armes employées”, explique Joe Biden. Le quotidien britannique rappelle que la doctrine occidentale privilégiée reste la même, à savoir soutenir la guerre en Ukraine sans la faire soi-même.
Le journal La Croix s’inquiète, lui, d’une possible escalade militaire. “Si vis pacem, para bellum” (“si tu veux la paix, prépare la guerre”) : c’est, en filigrane, le message qui serait sous-jacent aux trois sommets internationaux qui ont eu lieu jeudi à Bruxelles. L’éditorial rappelle, avant une prise de parole du pape François vendredi, que les racines de la guerre sont dans “le cœur de l’homme” mais qu’il existe toujours un espoir. “La paix ne viendra ni par les armes, ni par la terreur”, écrit le journal.
L’Italie se réveille “en enfer”, rapporte le Corriere dello Sport. La Squadra Azzura a été éliminée par la Macédoine du Nord (0-1) en barrages éliminatoires de la Coupe du monde 2022, qui aura lieu au Qatar. Le traumatisme est d’autant plus grand pour les transalpins que c’est la seconde fois consécutive que la Squadra Azzura ne se qualifie pour un Mondial, rappelle L’Equipe. Toutes les critiques sont tournées vers le sélectionneur Roberto Mancini, qui était pourtant le héros du pays, l’été dernier, lorsque l’Italie avait remporté l’Euro.
En France, l’élection présidentielle approche à grands pas et le constat de la presse est le même : cette campagne n’accroche pas les Français. D’après Le Figaro, c’est une campagne “impossible à mener” qui parle de candidats totalement “désorientés”. Ce qui inquiète globalement, c’est que cette non-campagne n’aboutisse à une abstention massive et ne fausse le résultat final.
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