L’Agence internationale de l’énergie atomique a annoncé jeudi que l’Ukraine et la Russie étaient “prêtes” à discuter pour garantir la sécurité des sites nucléaires ukrainiens. Une avancée notable, alors que les menaces de Vladimir Poutine alimentent la crainte de voir la guerre en Ukraine dégénérer lourdement.
C’est un pas encourageant, mais qui ne suffit pas à apaiser l’inquiétude internationale. L’Ukraine et la Russie ont accepté, vendredi 11 mars, de discuter pour garantir la sécurité des sites nucléaires ukrainiens. Ces négociations apparaissent urgentes alors que, pour la première fois, un conflit a lieu dans un pays doté d’un vaste programme nucléaire.
L’Ukraine dispose, en effet, de quinze réacteurs et de plusieurs dépôts de déchets nucléaires. Par ailleurs, depuis l’invasion russe, des centrales ont été ciblées par l’armée russe. Tchernobyl est tombée le 24 février aux mains des Russes et la centrale de Zaporojie, la plus grande d’Europe, a subi le 4 mars des frappes d’artillerie provoquant un incendie et faisant craindre une catastrophe.
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Depuis le début de l’invasion russe, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne cesse de mettre en garde contre les dangers du conflit. À Tchernobyl, la situation sur le terrain est “terrible”, a insisté vendredi Rafael Grossi, en référence aux incidents qui se multiplient.
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Avec AFP