Des centaines de personnes manifestent jeudi devant l’ambassade de Russie à Paris contre l’invasion par la Russie de l’Ukraine. Yannick Jadot et Christiane Taubira, tous deux candidats à l’élection présidentielle, ont affiché leur soutien au peuple ukrainien.
Quelques centaines de personnes, parmi lesquels Yannick Jadot et Christiane Taubira, candidats à la présidentielle, se sont rassemblées jeudi 24 février à la mi-journée devant l’ambassade de Russie à Paris pour protester contre l’invasion russe en Ukraine et fustiger le président Vladimir Poutine, a constaté l’AFP.
“No war”, “Putin Ukraine 2022, Hitler Poland 1939”, pouvait-on lire sur certaines pancartes brandies par des manifestants, qui ont scandé “Stop Poutine, stop la guerre.”
Les manifestants, arborant le drapeau jaune et bleu de l’Ukraine, ont entonné un chant ukrainien datant de la seconde guerre mondiale.
“Nous sommes ici pour aider les citoyens d’Ukraine, ceux qui sont encore là bas”, a déclaré Teresa Voytanovska, une franco-ukrainienne de 42 ans.
Une femme, se présentant comme “Maria, citoyenne russe”, a pris la parole au milieu des manifestants. “Je n’ai pas de mots pour décrire ce qu’il se passe. La Russie n’a rien à faire là. La Russie doit foutre la paix à l’Ukraine”, s’est-elle égosillée.
Christiane Taubira a fait une brève apparition lors de ce rassemblement, auquel a également participé Yannick Jadot.
Ce matin devant l’ambassade de Russie j’ai vu la tristesse, la dignité et la mobilisation des jeunes Ukrainiens de France. Je leur apporte mon soutien.
— Christiane Taubira (@ChTaubira) February 24, 2022
“L’agression de monsieur Poutine est une guerre à laquelle nous devons répondre dans l’unité française et européenne”, a déclaré le candidat écologiste à la présidentielle, appelant à des sanctions “contre (Vladimir) Poutine et les oligarques”.
“Un rapport de force imposera à Vladimir Poutine d’arrêter la guerre qu’il mène en Europe et dont il porte l’entière responsabilité”, a poursuivi Yannick Jadot, au côté de sa porte-parole Delphine Batho et du secrétaire national d’EELV Julien Bayou.
Avec AFP