Au programme cette semaine :La tension extrême entre les Etats Unis et la Russie au sujet de l’UkraineEmmanuel Macron et sa vision de l’EuropeLa Mali veut réviser les traités bilatérauxBoris Johnson est-il menacé par le “party gate” ?Polémique sur les vacances à Ibiza de Jean-Michel Blanquer
100 000 soldats russes sont massés à la frontière ukrainienne. La Biélorussie a annoncé l’arrivée d’un nombre indéterminé de troupes russes pour des exercices de « préparation au combat » en février. Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken et russe Serguei Lavrov se sont vu à Genève. Russes et Américains ont rendez-vous “la semaine prochaine”, après des pourparlers “francs”.
L’Europe s’est invitée dans la campagne électorale française non pas à Paris mais à Strasbourg au Parlement européen où Emmanuel Macron a fait son discours alors que la France prend la présidence du conseil européen pendant 6 mois.
La France est prête à participer à la présence renforcée de l’OTAN en Roumanie avec une opération EFP : Enhanced Forward Presence.
Au Mali, le bras de fer avec la junte continue. Le pays est soumis à un embargo qui limite les échanges commerciaux avec ses partenaires de la Cédéao aux seuls biens de première nécessité. La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest a suspendu ses aides financières au Mali et gelé ses avoirs, réduisant drastiquement les capacités d’investissement de l’État. La junte veut revoir ses accords de défense avec la France.
Acculé par le scandale des « booze parties » le premier ministre britannique multiplie les manœuvres pour séduire les députés conservateurs. Ce scandale pendant les restrictions sanitaires menace-t-il directement Boris Johnson ? Le scénario d’un vote de défiance au Parlement contre lui devient de plus en plus probable. Sera-t-il contraint de partir?
Une manifestation contre la complexité du protocole sanitaire à l’école. Des enseignants ont défilé avec des chapeaux de paille et des masques de plongée, dans une allusion à Ibiza, lieu de vacances du ministre de l’Éducation nationale. Le ministre a reconnu qu’il aurait peut être dû choisir une autre destination.