Dans un discours à la tribune des Nations unies à New York, mercredi 22 septembre, le Premier ministre britannique a appelé le monde à faire preuve de “maturité” et de “sagesse” lors de la COP26, prévue fin octobre à Glasgow.
“Il est temps pour l’humanité de grandir”. À un peu plus d’un mois de la COP26, sommet décisif sur le climat qui doit se tenir à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a consacré un discours passionné à la crise climatique à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, mercredi 22 septembre.
La COP26 sera un “tournant pour l’humanité”, a-t-il prévenu, en appelant le monde à faire enfin preuve de “maturité” et de “sagesse”. “Il est temps pour nous d’écouter les avertissements des scientifiques”, a-t-il martelé.
Il a de nouveau alerté que notre “belle planète” risquait de devenir “inhabitable”, “pas seulement pour nous, mais pour de nombreuses autres espèces”, faute d’action contre le réchauffement climatique.
“Montrer que nous avons la maturité et la sagesse pour agir”
“C’est pourquoi la COP26 de Glasgow est le tournant pour l’humanité. Nous devons limiter la hausse des températures”, a-t-il déclaré. “Nous devons montrer que nous avons la maturité et la sagesse pour agir”, a-t-il ajouté, tout en relevant que le temps faisait “cruellement” défaut.
Son discours intervient quelques jours après la publication d’un rapport de l’ONU qui conclut que limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre.
L’Accord de Paris de 2015 sur le changement climatique, signé lors de la COP21, appelait à limiter le réchauffement planétaire à moins de 2 °C au-dessus du niveau pré-industriel, et dans l’idéal à 1,5 °C. Mais sur la base des engagements actuels des États membres de l’accord, “le monde est sur le chemin catastrophique de 2,7 °C”, a mis en garde récemment le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, soulignant que sans changement de “trajectoire”, la COP26 en Écosse risque de se terminer sur un échec.
Boris Johnson a appelé les pays à “aller plus loin” et à “aller plus vite” dans la réduction des émissions.
Avec AFP
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