Durant l’ère Merkel, l’Allemagne a quasiment retrouvé le plein emploi et des comptes à l’équilibre. Mais l’écart entre les riches et les pauvres à continuer à se creuser. Treize millions d’Allemands sont actuellement considérés comme pauvres. Reportage.
Après seize années au pouvoir Angela Merkel s’apprête à remettre les clés de la chancellerie, au terme des élections générales du 26 septembre. Durant ses quatre mandats, la dirigeante allemande a capitalisé sur les réformes de Gerhard Schröder, son prédécesseur, qui avait entamé la flexibilisation du marché de l’emploi. Depuis, les prestations sociales et l’aide au chômage ont considérablement baissé, et l’Allemagne a quasiment retrouvé le plein emploi et des comptes à l’équilibre.
Mais l’écart entre les riches et les pauvres à continué de se creuser. Alors que près de 20 % des salariés allemands travaillent dans des secteurs précaires, les bas salaires contribuent à creuser les inégalités dans les services, les soins, ou l’économie digitale.
Treize millions d’Allemands sont actuellement considérés comme pauvres dont près de 3 millions d’enfants. Un triste record depuis la réunification.