C’est la première fois que l’OMS donne son autorisation en urgence à un vaccin chinois, quelle que soit la maladie concernée. Cette validation accordée, vendredi, au laboratoire Sinopharm va permettre à ce produit d’être intégré dans le programme international de distribution des vaccins anti-Covid à travers le monde.
Il a déjà été administré à des centaines de millions de personnes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a accordé, vendredi 7 mai, son homologation d’urgence au vaccin contre le coronavirus fabriqué par le groupe pharmaceutique chinois Sinopharm à Pékin, a annoncé le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il s’agit de la première autorisation de l’organisation à un vaccin anti-Covid-19 non issu d’un laboratoire occidental.
C’est aussi la première fois que l’OMS donne son autorisation en urgence à un vaccin chinois, quelle que soit la maladie concernée.
Le comité d’experts vaccinaux de l’OMS a recommandé deux doses de ce vaccin pour les personnes de 18 ans et plus.
Ce vaccin est l’un des deux principaux vaccins chinois, qui, ensemble, ont déjà été administrés à des centaines de millions de personnes, non seulement en Chine mais aussi dans d’autres pays.
Les discussions pour l’homologation d’un second vaccin chinois, le Sinovac, sont en cours. Un deuxième vaccin Sinopharm fabriqué à Wuhan – l’épicentre de la pandémie – a également demandé à être homologué par l’OMS.
L’organisation a déjà homologué le vaccin de Moderna, celui de Pfizer-BioNTech, les deux sérums AstraZeneca fabriqués en Inde et en Corée du Sud – car l’OMS compte cela pour deux homologations même si le produit est identique – et celui de Johnson & Johnson, appelé Janssen.
Cette procédure aide les pays qui n’ont pas les moyens de déterminer d’eux-mêmes l’efficacité et l’innocuité d’un médicament à avoir plus rapidement accès à des thérapies. Cela permettra à ce produit d’être intégré dans le système Covax, mis en place par l’OMS avec des partenaires pour distribuer notamment des vaccins contre le Covid-19 dans les nations défavorisées.
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Avec AFP & Reuters