Le milliardaire Elon Musk a dissous, lundi, le conseil d’administration de Twitter, devenant l’unique dirigeant du réseau social. Le patron de Tesla a récemment acquis le réseau social pour 44 milliards de dollars.
Elon Musk n’a pas perdu de temps pour prendre le contrôle du réseau social où il est suivi par plus de 112 millions de personnes. Le milliardaire a déclaré, lundi 31 octobre, qu’il allait devenir le nouveau directeur général de Twitter, récemment acquis pour 44 milliards de dollars.
Le patron de Tesla et SpaceX a dissous, plus tôt dans la journée, le conseil d’administration de Twitter, remerciant ses neuf membres, d’après des documents officiels remis lundi à l’autorité américaine des marchés, la SEC, par le groupe californien.
Il a finalisé, jeudi dernier, le rachat du réseau social, avant de limoger plusieurs de ses dirigeants, dont Parag Agrawal, alors directeur général. Depuis, il se décrit sur son profil Twitter comme “Chief Twit” (“Crétin en chef”).
Sa nouvelle entreprise a, en outre, proposé de racheter toutes les obligations émises par Twitter encore en circulation, d’après le document déposé à la SEC.
Le travail de salariés de Twitter examiné
L’opération de rachat a mis six mois pour aboutir, après plusieurs volte-face d’Elon Musk, des échanges acrimonieux avec Parag Agrawal et d’autres cadres, et le lancement de poursuites judiciaires par Twitter qui ont failli déboucher sur un procès retentissant mi-octobre.
Le fantasque dirigeant a de nouvelles ambitions pour le réseau social. Il a fait venir des ingénieurs de Tesla pour examiner le travail de salariés de Twitter et a procédé à des licenciements.
Elon Musk a tenté de rassurer les annonceurs, principale source de revenus du groupe, en leur assurant que Twitter ne deviendrait pas “infernal” et en annonçant la formation prochaine d’un “conseil de modération des contenus”. Il a parallèlement promis à des utilisateurs que les personnes ayant été “suspendues pour des raisons mineures ou douteuses” seraient “libérés de la prison de Twitter”.
Avec AFP et Reuters