En France, Grenoble a beaucoup fait parler d’elle pour ses pics de pollution atmosphérique. Pourtant, la qualité de l’air s’y améliore et, en 2022, elle a été élue capitale verte européenne. Comment est-ce possible ?
En France, on estime que pollution de l’air est responsable de 48 000 morts par an. À Grenoble, ville tristement célèbre pour ses pics de pollution atmosphérique, la métropole a pris le problème à bras le corps. Et, depuis plus d’une décennie, la qualité de l’air s’y améliore.
Dans l’agglomération, entre 2005 et 2016, les émissions de particules fines ont baissé de 25 % et celles de dioxyde d’azote de 49 %, d’après les données Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’observatoire régional agréé pour la surveillance de la qualité de l’air.
La métropole s’appuie sur deux leviers principaux : le développement des mobilités douces et le remplacement des vieilles cheminées, en grande partie responsables des émissions de particules fines. Depuis 2017, la métropole a ainsi vu naître 25 km de nouvelles pistes cyclables et les particuliers peuvent obtenir une aide, pouvant aller jusqu’à 2 000 euros, pour remplacer leur cheminée.
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