Des centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés, vendredi, en Argentine, afin d’exprimer leur soutien à la vice-présidente Cristina Kirchner qui a échappé à une tentative d’assassinat, la veille. La journée avait été décrétée fériée par le chef de l’État, Alberto Fernandez. Reportage sur la place de Mai, à Buenos Aires.
Par dizaines de milliers, des Argentins ont manifesté dans plusieurs villes, vendredi 2 septembre, contre la tentative d’assassinat de la vice-présidente Cristina Kirchner, qui a provoqué un choc dans le pays et une vague de condamnations internationales.
Ils étaient ainsi plusieurs milliers à Buenos Aires, sur l’emblématique place de Mai de la capitale, à venir exprimer leur solidarité avec l’ancienne cheffe de l’État (de 2007 à 2015).
“Nous pensons que c’est une attaque très grave de la démocratie, pas seulement de Cristina, confie Andrea, une manifestante venue avec son jeune fils. Ce n’est pas seulement un sujet vis-à-vis d’elle ou un sujet partisan, toute l’Argentine doit être unie”.
La veille, le président argentin, Alberto Fernandez, a dénoncé l’acte “le plus grave” depuis la fin de la dictature en 1983.
Cette tentative d’assassinat survient dans un climat de tension, une dizaine de jours après qu’une peine de 12 ans de prison a été requise à l’encontre de Cristina Kirchner, accusée de corruption.