Après l’échec, lundi, du lancement de la méga-fusée Artémis, la Nasa table sur un nouvel essai samedi après-midi en Floride. Objectif de cette mission à vide : vérifier que le véhicule est sûr pour de futurs astronautes qui marcheront sur la Lune.
La Nasa a annoncé mardi 30 août qu’elle tenterait de lancer sa nouvelle méga-fusée pour la Lune samedi, après une première tentative ratée lundi à cause d’un problème technique.
“Nous nous sommes mis d’accord pour changer notre date de décollage pour samedi, le 3 septembre”, a déclaré lors d’une conférence de presse Mike Sarafin, en charge à la Nasa de la mission Artémis 1, qui doit marquer le début du programme américain de retour sur la Lune.
Un responsable météorologique s’est déclaré “optimiste” concernant le temps samedi, même si la probabilité de conditions non favorables au cours de la fenêtre de tir de deux heures, qui commence à 14 h 17 heure locale (18 h 17 GMT), est “élevée”.
Problème de refroidissement
Le lancement de la fusée avait été annulé lundi au dernier moment à cause d’un problème de refroidissement de l’un des quatre moteurs principaux, sous l’étage principal. Ces moteurs RS-25 doivent être refroidis pour ne pas subir de choc avec le carburant ultra-froid lorsqu’ils sont allumés. Mais l’un d’eux n’arrivait pas à atteindre la température souhaitée.
Cette température est atteinte en laissant s’échapper une petite partie du carburant cryogénique sur les moteurs. Les équipes de la Nasa suspectent un problème lié à des “capteurs” possiblement défectueux, a déclaré John Honeycutt, en charge du programme de la fusée. La Nasa prévoit également de commencer plus tôt le refroidissement des moteurs dans le compte à rebours.
Un problème de fuite au moment du remplissage des réservoirs de carburant avait également été observé lundi, et même s’il avait pu être surmonté, les équipes de la Nasa travailleront à le régler d’ici samedi.
La mission Artémis 1 doit propulser la capsule Orion sans équipage jusqu’en orbite autour de la Lune, afin de vérifier que le véhicule est sûr pour de futurs astronautes – dont la première femme et la première personne de couleur qui marcheront sur la surface lunaire.
Avec AFP