Alors que le Japon commémore, samedi, le 77e anniversaire du bombardement atomique américain d’Hiroshima, les survivants continuent de faire vivre la mémoire de cet évènement tragique de la Seconde Guerre mondiale. Une nécessité d’autant plus grande selon les “Hibakushas”, à l’heure où le risque nucléaire hante les esprits depuis que la Russie a envahi son voisin ukrainien. Reportage signé Ryusuke Murata, Yuko Sano et Alexis Bregere.
6 août 1945 : un bombardier B-29 américain transportant la bombe à uranium “Little Boy” est larguée sur Hiroshima, au Japon. Environ 140 000 personnes décéderont à la suite de ce bombardement nucléaire, un bilan qui inclut les personnes ayant survécu à l’explosion mais étant décédées ensuite en raison des radiations.
Soixante-dix-sept ans plus tard, les “Hibakushas”, les survivants de la bombe, veulent continuer à perpétuer la mémoire de cette tragédie alors que la menace nucléaire est réapparue avec l’invasion russe de l’Ukraine.
L’humanité “joue avec un pistolet chargé”, a averti, samedi 6 août, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a lancé un vibrant appel aux dirigeants du monde entier pour qu’ils retirent les armes nucléaires de leurs arsenaux, lors de la cérémonie annuelle organisée dans la ville japonaise en hommage aux victimes.
Avec AFP