Dix-sept migrants haïtiens ont perdu la vie, dimanche, après le naufrage d’un navire au large de l’archipel des Bahamas. Le Premier ministre Philip Davis pense que “leur destination finale était Miami”, aux États-Unis.
Les corps de dix-sept migrants haïtiens, dont ceux de quinze femmes et d’un enfant, ont été retrouvés sans vie. Vingt-cinq autres personnes ont été secourues en mer lors d’une opération de sauvetage qui se poursuivait, dimanche 24 juillet, après le naufrage d’un navire au large des Bahamas, ont annoncé les autorités bahaméennes.
Le bateau qui “aurait chaviré face à une mer agitée”, selon le communiqué de presse diffusé par le Premier ministre Philip Davis, a quitté l’île la plus peuplée de l’archipel “avec environ 60 personnes à son bord”.
“On pense que leur destination finale était Miami, en Floride”, a précisé le chef du gouvernement bahaméen.
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Des tentatives régulières des migrants
Les Bahamas, un archipel de 700 îlots (dont 39 habités) situés à 80 km au sud-est des côtes de la Floride et au nord de Cuba, sont régulièrement utilisés comme terre de transit par des migrants qui cherchent à rejoindre les États-Unis.
En Haïti, un pays gangrené par la criminalité des gangs, où près de la moitié de la population souffre d’insécurité alimentaire, nombre d’habitants tentent régulièrement de rejoindre illégalement la Floride par la mer, faisant souvent escale aux Bahamas ou dans les îles Turques-et-Caïques, sous autorité britannique.
“Je comprends que la situation à laquelle beaucoup de ces migrants sont confrontés les encourage à prendre de si grands risques”, a déclaré Philip Davis qui appelle “cependant ceux qui envisagent de faire un tel voyage, à ne pas le faire”.
Avec AFP