Une attaque israélienne contre la capitale syrienne a tué trois soldats et en a blessé sept autres, a rapporté le ministère syrien de la Défense. La défense aérienne syrienne a intercepté plusieurs missiles lancés depuis le Plateau du Golan.
Au moins trois soldats syriens ont été tués et sept autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne près de Damas, a annoncé dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 juillet le ministère syrien de la Défense.
“L’ennemi israélien a mené un raid aérien (…) depuis la direction du Golan syrien occupé”, a précisé le ministère dans un communiqué.
Les systèmes de défense aérienne ont intercepté des missiles tirés vers des cibles situées en périphérie de Damas, parvenant à en abattre certains, a-t-elle précisé. Des dégâts matériels ont aussi été causés.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), le raid a fait au total six morts et dix blessés. Cette organisation, qui s’appuie sur un vaste réseau de sources à l’intérieur de la Syrie, a indiqué que les frappes avaient visé une installation de renseignement de l’armée de l’air et le bureau d’un officier de haut rang. Les missiles ont également détruit un “dépôt d’armes iranien”, selon l’OSDH.
Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre son voisin, visant l’armée régulière ainsi que des combattants du Hezbollah et d’autres groupes soutenus par l’Iran.
Israël confirme rarement ces frappes une par une, mais a reconnu en avoir effectué des centaines. L’armée israélienne affirme que ces raids sont nécessaires pour empêcher l’Iran, son ennemi juré, de s’implanter durablement près des frontières de l’État hébreu.
Le mois dernier, les frappes israéliennes sur l’aéroport international de Damas ont rendu ses pistes inutilisables pendant des semaines. Israël avait affirmé avoir visé des dépôts de munition iraniens et du Hezbollah.
Avec AFP et Reuters