L’Assemblée nationale a voté, mercredi, une revalorisation de 4 % des prestations sociales et des pensions de retraite dans le cadre de l’examen en première lecture d’un projet de loi sur le pouvoir d’achat. La Nupes déplore une hausse “inférieure à l’inflation”.
Un coup de pouce jugé “insuffisant” face à l’inflation par les oppositions. Dans le cadre de l’examen en première lecture d’un projet de loi sur le pouvoir d’achat, les députés français ont voté, mercredi 20 juillet, une revalorisation de 4 % des prestations sociales et des pensions de retraite.
Sont notamment concernés, les allocations familiales et le revenu minimum pour les personnes sans ressources (RSA, Revenu de solidarité active), ainsi que l’Allocation adulte handicapé et les bourses étudiantes sur critères sociaux.
Cette revalorisation, votée à l’unanimité moins deux voix par l’Assemblée nationale, la chambre basse du parlement, prendra effet dès le 1er juillet 2022, de façon rétroactive, sans attendre la date de revalorisation automatique annuelle.
La rapporteure de la majorité présidentielle, Charlotte Parmentier-Lecocq, a défendu un article qui va “rendre du pouvoir d’achat aux Français dès cet été”.
Mais il ne convainc pas les oppositions. L’alliance de gauche Nupes a dénoncé une revalorisation “inférieure à l’inflation“. Elle “ne correspond en rien à la réalité de l’inflation dans notre pays”, a, de son côté, réagi le Rassemblement national (extrême droite).
L’augmentation des prix a atteint 5,8 % au mois de juin en France mais pourrait grimper à 6,8 % sur un an en septembre, d’après les données officielles.
Avec AFP