Sajith Premadasa, le principal dirigeant de l’opposition sri-lankaise, a annoncé mardi qu’il ne participerait pas à l’élection présidentielle qui doit permettre de désigner le successeur de Gotabaya Rajapaksa. Ce dernier a démissionné la semaine dernière et fui le pays après des manifestations anti-gouvernement massives contre le coût de la vie.
Le principal dirigeant de l’opposition sri-lankaise jette l’éponge. Sajith Premadasa, s’est retiré de l’élection présidentielle mardi 19 juillet en faveur d’un dissident du parti au pouvoir.
Quelques minutes avant l’ouverture officielle des candidatures, Sajith Premadasa a tweeté que “pour le plus grand bien de mon pays que j’aime et du peuple que je chéris”, son parti soutiendra Dullas Alahapperuma pour remplacer Gotabaya Rajapaksa qui a démissionné la semaine dernière.
For the greater good of my country that I love and the people I cherish I hereby withdraw my candidacy for the position of President. @sjbsrilanka and our alliance and our opposition partners will work hard towards making @DullasOfficial victorious.
— Sajith Premadasa (@sajithpremadasa) July 19, 2022
Un fauteuil pour trois
Trois candidats ont été désignés mardi par le Parlement : le président par intérim, Ranil Wickremesinghe, sera opposé lors d’un vote à bulletin secret mercredi à l’ancien ministre de l’Éducation, Dullas Alahapperuma – soutenu par le principal parti d’opposition – et au dirigeant de la gauche, Anura Dissanayake.
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Ranil Wickremesinghe, qui a été six fois Premier ministre, est soutenu pour ce poste par le parti du président démissionnaire.
L’île de 22 millions d’habitants subit de graves pénuries de produits de première nécessité depuis la fin de l’année dernière, le pays n’ayant plus de devises étrangères pour financer les importations essentielles.
Le Sri Lanka a fait défaut sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars à la mi-avril et est en pourparlers avec le FMI pour un éventuel renflouement.
Avec AFP