Des avions de chasse israéliens ont mené des frappes, tôt samedi, sur la bande de Gaza en riposte au tir de quatre roquettes depuis ce territoire, a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.
L’armée israélienne a visé des positions du mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, samedi 16 juillet, en riposte au tir de quatre roquettes depuis ce territoire, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Pendant la nuit, les sirènes d’alarme ont retenti dans la ville d’Ashkelon et dans d’autres localités du sud d’Israël, limitrophes de la bande de Gaza, pour alerter de tirs de roquettes.
“Une des roquettes a été interceptée par le bouclier antimissiles”, a indiqué l’armée israélienne dans son communiqué ajoutant que trois autres étaient tombées dans des champs ouverts.
En représailles, l’armée a mené une série de frappes aériennes sur des positions du Hamas dans l’enclave palestinienne, sous blocus israélien depuis 15 ans.
“Des avions de combat ont visé un site de fabrication d’armes du Hamas” dans le centre de la bande de Gaza, poursuit le communiqué. Il s’agit selon l’armée de “l’un des plus importants sites de fabrication de roquettes dans la bande de Gaza”.
Le porte-parole du Hamas Hazem Qassem a dénoncé ces frappes sans faire état de victimes.
Les derniers tirs de roquettes de Gaza et frappes israéliennes sur l’enclave palestinienne remontent à juin dernier.
“Rien de nouveau” après la visite de Joe Biden
Ces tirs interviennent au lendemain de la visite du président américain Joe Biden en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, où il a rencontré à Bethléem le président palestinien Mahmoud Abbas dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient qui l’a également conduit en Israël.
Vendredi le président américain a quitté l’État hébreu à bord d’un premier vol direct historique pour l’Arabie saoudite. Avant cela Joe Biden a annoncé une aide de 100 millions de dollars au réseau hospitalier de Jérusalem-Est, secteur palestinien de la Ville Sainte occupé par Israël.
Sur un autre plan, Joe Biden a annoncé un projet pour déployer la 4G en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, où règnent respectivement la 3G et la 2G.
Si Joe Biden a aussi plaidé pour un “État palestinien indépendant” avec une “continuité territoriale”, il a toutefois affirmé que les conditions n’étaient actuellement pas réunies pour relancer le processus de paix israélo-palestinien, au point mort depuis 2014.
Pour le porte-parole du Hamas, “il n’y a rien de nouveau dans le discours du président américain Joe Biden sur la question palestinienne, si ce n’est la consolidation de son parti pris pour la vision de l’occupation” israélienne.
Avec AFP