La loi visant la mise en place d’un contrôle des armes à feu a été signée samedi par le président américain, Joe Biden. Il s’agit de la loi la plus importante en trente ans, mais elle reste bien en deçà de ce que voulait le président démocrate.
Bien qu’elle reste en deçà de ce qu’ambitionnait Joe Biden, le président américain a signé, samedi 25 juin, la loi visant à mettre en place une régulation des armes à feu aux États-Unis, la plus importante en près de trente ans.
“Bien que cette loi n’englobe pas tout ce que je veux, elle comprend des mesures que je réclame depuis longtemps et qui vont sauver des vies”, a-t-il déclaré à la Maison Blanche avant de s’envoler pour l’Europe.
La législation, soutenue par des membres des partis démocrate et républicain, a été adoptée vendredi sous les applaudissements par le Congrès.
Elle instaure de nouvelles limitations sur les armes et consacre des milliards de dollars à la santé mentale et à la sécurité dans les écoles.
L’initiative parlementaire avait été lancée après le massacre d’Uvalde, qui a fait 21 morts dont 19 enfants dans une école primaire du Texas fin mai, et celui de Buffalo dans l’État de New York, au cours duquel 10 personnes noires ont été tuées dans un supermarché mi-mai.
Meilleur contrôle de la vente illégale d’armes
Le texte veut notamment renforcer la vérification des antécédents judiciaires et psychologiques pour les acquéreurs d’armes âgés de 18 à 21 ans et instaurer un meilleur contrôle de la vente illégale d’armes, et le financement de programmes dédiés à la santé mentale.
Mais les mesures proposées restent très loin de ce que voulait le président Biden, comme l’interdiction des fusils d’assaut.
Après une série de fusillades meurtrières, le texte constitue malgré tout une première depuis des décennies.
Évoquant la difficulté de faire passer une loi sur un sujet aussi sensible aux États-Unis dans un Congrès divisé, le président Biden a qualifié la nouvelle législation de “monumentale”.
Le message des victimes des fusillades, a-t-il dit, était “faites quelque chose (…), bon sang, faites quelque chose”. “Eh bien aujourd’hui, nous avons fait quelque chose”, a-t-il affirmé.
“Je sais qu’il y a encore beaucoup de travail à faire et je n’abandonnerai jamais”, a-t-il promis.
Avec AFP