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Après son arrestation, l'ancien Premier ministre tunisien Hamadi Jebali débute une grève de la faim

L’ancien Premier ministre tunisien Hamadi Jebali, par ailleurs cadre du parti religieux Ennahda, a entamé une grève de la faim après son arrestation jeudi pour des soupçons de blanchiment d’argent. 

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Quelques heures après son arrestation, jeudi 23 juin, l’ancien Premier ministre tunisien Hamadi Jebali, a décidé de débuter une grève de la faim.

“Hamadi Jebali nous a dit qu’il ne répondrait pas aux questions des enquêteurs et qu’il entamait une grève de la fin, car son arrestation a des motivations politiques, et n’a rien à voir avec un blanchiment d’argent”, a déclaré Mokhtar Jemai.

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“Des suspicions de blanchiment d’argent”

Selon la radio tunisienne privée Mosaïque FM, Hamadi Jebali a été placé en garde à vue par le pôle antiterroriste de Tunis pour “des suspicions de blanchiment d’argent”. Depuis plus d’un mois, l’ancien Premier ministre Hamadi Jebali (2011-2013) et démissionnaire d’Ennahdha depuis 2014, fait l’objet d’une enquête sur les activités de son atelier de fabrication de chaudières dans la région de Sousse, selon son avocat Zied Taher

Les avocats de Hamadi Jebali ont dit s’être entretenu avec lui dans les locaux de la brigade antiterroriste de Tunis. “Le président est responsable du bien-être physique et psychologique de Hamadi Jebali”, a également écrit la famille de l’ancien chef du gouvernement dans un communiqué diffusé sur Facebook, appelant la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme à “se dresser contre ces pratiques répressives”.

Le communiqué indiquait également que les téléphones portables de l’ancien chef du gouvernement et de son épouse avaient été confisqués par les autorités.

Contacté par Reuters, le ministère de l’Intérieur a refusé de faire le moindre commentaire. Le président tunisien, Kaïs Saïed, qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021, entend organiser le 25 juillet un référendum constitutionnel, après avoir désigné une nouvelle commission électorale et un nouveau conseil supérieur de la magistrature, deux institutions que l’opposition considère à la botte du chef de l’État.

Avec AFP et Reuters

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