La Fifa a dévoilé jeudi les 16 villes des États-Unis, du Canada et du Mexique qui accueilleront la Coupe du monde de football 2026. La ville hôte de la finale de la compétition n’est cependant pas encore connue.
La Fifa a révélé, jeudi 16 juin à New York, les 16 villes qui accueilleront des matches de la Coupe du monde 2026 organisée pour la première fois dans trois pays, États-Unis, Mexique et Canada, en maintenant le suspense pour la finale.
Comme prévu, les États-Unis se taillent la part du lion, avec onze villes (Seattle, San Francisco, Los Angeles, Kansas City, Dallas, Atlanta, Houston, Boston, Philadelphie, Miami, New York), tandis que le Mexique en aura trois (Guadalajara, Mexico City et Monterrey) et le Canada deux (Toronto et Vancouver).
Sans surprise, le stade Azteca de Mexico City fait partie de la liste et devient le premier à accueillir trois Coupes du monde, après celles de 1970 et de 1986 où il fut le théâtre des finales remportées par le Brésil puis l’Argentine.
Choix “très difficile”
Six villes ont été recalées, au terme d’un choix “très difficile”, a assuré à New York le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Gianni Infantino : Cincinnati, Denver, Nashville, Orlando, et une candidature Washington DC/Baltimore pour les États-Unis, ainsi qu’Edmonton au Canada.
Quant à la finale, “nous devons encore en discuter, avoir une analyse et nous prendrons une décision le moment venu”, a-t-il ajouté.
Les stades auront pour la plupart des capacités d’environ 60 000 places.
La Coupe du monde 2026 inaugurera un nouveau format à 48 équipes et 80 matches, contre 32 équipes et 64 rencontres pour le Mondial-2022 cet automne au Qatar.
“Super Bowl”
Le patron de la Fifa a promis une réflexion sur les distances parcourues, alors que certaines villes sont éloignées de plus de 4 000 km. “Dans une région aussi vaste que l’Amérique du Nord, nous devons nous en préoccuper, pour veiller à ce que les équipes jouent dans des ‘clusters’, où les supporters n’ont pas à parcourir des distances folles, tout comme les équipes”, a déclaré Gianni Infantino.
Mais il a aussi promis que chaque rencontre pourra se comparer à “un Super Bowl”, la finale du championnat de football américain, en terme d’audiences et de spectateurs, et s’est donné comme objectif ambitieux de faire du ballon rond le premier sport en Amérique du nord.
Les États-Unis avaient organisé pour la première fois la Coupe du monde en 1994, un événement qui a contribué à l’essor du football dans un pays où le basket, le baseball et le football américain sont rois.
Avec AFP