Le procès des attentats du 13-Novembre n’aura repris que quelques minutes, mardi, avant d’être de nouveau suspendu. Pour cause, sur les onze accusés qui devaient comparaître lors de cette audience, dix ont refusé de monter dans le box.
Dix accusés du procès des attentats du 13-Novembre, dont Salah Abdeslam, ont refusé de comparaître mardi 31 mai devant la cour d’assises spéciale de Paris, obligeant le président Jean-Louis Périès à suspendre l’audience à peine ouverte.
“Dix accusés détenus sur onze refusent de comparaître”, a annoncé le président à la cour, sans préciser la raison de ce mouvement. Seul Mohammed Amri était présent dans le box.
Un accusé “pas correctement soigné”
Selon des avocats interrogés par l’AFP, les dix accusés absents seraient solidaires de l’un des leurs, le Pakistanais Muhammad Usman, qui souffre d’un problème d’œil et qui était déjà absent de l’audience lundi pour cette raison.
Les accusés solidaires de Muhammad Usman estiment, selon ces conseils des parties civiles et de la défense, que ce dernier n’est pas correctement soigné.
Un huissier a été mandaté par le président Périès pour faire “les sommations d’usage” aux accusés absents. Une fois ces sommations faites, il pourra passer outre leur absence et poursuivre l’audience ou décider de la suspendre.
L’audience de mardi devait être consacrée à la suite des plaidoiries des avocats des parties civiles.
Avec AFP