Le secrétaire d’État américain a déclaré à l’issue du sommet du Néguev que la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et plusieurs pays arabes ne devait pas être “un substitut” à des “progrès” pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
La normalisation entre Israël et des pays arabes “n’est pas un substitut” à des “progrès” entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré, lundi 28 mars, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, en réaffirmant le soutien américain à la solution à deux États.
Les “gains” liés aux accords d’Abraham, nom donné au processus de normalisation entre Israël et des pays arabes, “ne sont pas un substitut à des progrès entre Palestiniens et Israéliens”, a-t-il dit à l’issue d’un sommet inédit dans le sud d’Israël. Les négociations pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien sont au point mort depuis plusieurs années.
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Réunis à Sde Boker, un kibboutz du désert du Néguev (sud) où repose la dépouille du fondateur d’Israël, David Ben Gourion, les chefs de la diplomatie des États-Unis, d’Israël, d’Égypte, du Maroc, des Émirats arabes unis et de Bahreïn ont beaucoup parlé d’un possible retour à un accord de 2015 encadrant le programme nucléaire de l’Iran.
Les représentants des pays arabes et des États-Unis ont eux insisté sur l’importance de renforcer la coopération multilatérale et de résoudre le conflit israélo-palestinien.
Avec AFP