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France : Yvan Colonna très grièvement blessé par un détenu dans la prison d'Arles

Le militant nationaliste corse Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Érignac en 1998, a été très grièvement blessé mercredi par un détenu de la prison d’Arles où il était incarcéré. “Son état est très préoccupant”, a affirmé une source proche du dossier.

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Le militant indépendantiste corse Yvan Colonna est dans un état “très grave, son pronostic vital est engagé”, d’après une source proche de l’enquête ouverte après son agression, mercredi 2 mars, dans la cour de promenade de la prison d’Arles où il était incarcéré.

Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Érignac en 1998, Yvan Colonna a été violemment attaqué à mains nues par un autre détenu, pour des raisons encore inconnues, a précisé une source policière à l’AFP, confirmant une information de BFMTV.

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“Pour l’instant, il est en réanimation, il n’est pas mort”, a indiqué à l’AFP la source proche de l’enquête. “Son état est très préoccupant”, a confirmé auprès de l’AFP une source proche du dossier, ajoutant que son agresseur avait mis un “sac” sur la tête d’Yvan Colonna, qui a perdu connaissance.

Son agresseur présumé est un jihadiste de 36 ans, condamné à neuf ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste, selon une source proche du dossier.

La police judiciaire a été saisie de l’enquête pour tentative d’assassinat, selon une source proche de l’enquête.

Quatre ans de cavale

Aujourd’hui âgé de 61 ans, le berger et militant indépendantiste avait été interpellé en juillet 2003 pour l’assassinat du préfet Claude Érignac en février 1998 à Ajaccio, après quatre ans de cavale dans le maquis corse. Il a toujours nié les faits.

Emprisonné à Arles, Yvan Colonna a fait plusieurs demandes de rapprochement en Corse, toutes refusées. Vingt-quatre ans après les faits, trois hommes sont toujours emprisonnés pour l’assassinat du haut fonctionnaire.

Le soir du 6 février 1998, le préfet de Corse, Claude Érignac, meurt sous les balles d’un tueur qui lui tire dans le dos, dans une rue d’Ajaccio, alors qu’il se rend à pied au théâtre. Il est atteint de trois projectiles de calibre 9 mm dont l’un tiré dans la nuque à bout portant et deux dans la tête pour l’achever à terre. L’arme, un pistolet Beretta, abandonnée sur place, avait été volée en 1997 lors d’une opération commando à la gendarmerie de Pietrosella, près d’Ajaccio.

Avec AFP

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