Dans le centre-ville de Ouagadougou, des manifestants fêtent la chute du président Roch Kaboré, renversé lundi par des soldats putschistes. Des scènes de joie au cours desquelles on peut aussi entendre un discours hostile à la France, comme l’explique le correspondant de France 24 au Burkina Faso, Kalidou Sy.
“Vive l’armée”, “vous êtes des héros”, scandaient dans les rues de Ouagadougou, mardi 25 janvier, des centaines de personnes favorables au putsch militaire qui a renversé le président Roch Marc Kaboré au Burkina Faso.
Aux sons des klaxons, sifflets, vuvuzelas, des manifestants se sont spontanément rassemblés sur la place de la Nation, au cœur de la capitale burkinabè, pour célébrer les nouveaux hommes forts du pays.
Des posters du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, leader des putschistes, étaient même vendus sur place. S’ils saluent l’action des rebelles, les manifestants adressent également des messages hostiles à la France.
