Carli Lloyd, légende vivante du football féminin, a disputé son dernier match international mardi. Une carrière internationale conclue par une victoire 6 à 0 des États-Unis sur la Corée du Sud en match amical.
Une 316e et dernière sélection et puis s’en va. L’emblématique numéro 10 de la Team USA, Carli Lloyd, a fait ses adieux à sa sélection nationale, mardi 26 octobre, à l’âge de 39 ans, lors de la victoire 6-0 des États-Unis sur la Corée du Sud en match amical.
La légende vivante du football féminin, auteure de 134 buts avec les États-Unis, est sortie à la 65e minute, remplacée par une autre grande figure de Team USA, Alex Morgan, à l’Allianz Field de Saint Paul, Minnesota. Carli Lloyd a alors embrassé chacune de ses coéquipières avant de quitter le terrain en saluant le public.
“Ce fut une longue carrière, je ne sais pas s’il y a vraiment beaucoup de choses à dire”, a déclaré après la rencontre la double championne du monde et double médaillée d’or olympique avec les États-Unis. “Je veux remercier tous les fans, les sceptiques, les critiques, tout le monde – vous m’avez poussée à aller toujours plus loin et je vous en suis extrêmement reconnaissante.”
“Ce fut un honneur de pratiquer ce beau sport. J’espère que vous savez que j’ai donné tout ce que j’avais pour chacun d’entre vous”, a-t-elle ajouté.
Seule joueuse à avoir inscrit un triplé en finale de Coupe du monde
L’attaquante n’a cependant pas pu inscrire un 135e but international, empêchée à plusieurs reprises par la gardienne sud-coréenne Kim Jung-mi.
Carli Lloyd, qui fit ses débuts en sélection lors d’un match contre l’Ukraine le 10 juillet 2005, est l’une des plus grandes joueuses de l’histoire du football féminin. Elle est la seule joueuse à avoir réalisé un triplé en finale d’une Coupe du monde, réussissant cet exploit durant les 16 premières minutes de la finale de 2015 remportée contre le Japon 5-2.
Joueuse FIFA de l’année à deux reprises, en 2015 et 2016, Carli Lloyd a également marqué les buts gagnants lors des finales des Jeux olympiques de 2008, lorsque les États-Unis ont battu le Brésil (1-0 après prolongation), et de 2012, son doublé assurant le sacre aux dépens du Japon (2-1).
Avec AFP