Au Yémen, la coalition menée par l’Arabie Saoudite a indiqué, dimanche, avoir abattu 264 rebelles Houthis, autour de la ville de Marib. Ce dernier bastion du gouvernement dans le nord du Yémen est, depuis février, le théâtre d’affrontements sanglants entre les rebelles houthistes et les forces loyalistes.
La coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen a affirmé, dimanche 24 octobre, avoir tué 264 rebelles Houthis dans de nouveaux raids au cours des trois derniers jours autour de la ville stratégique de Marib, cible d’intenses bombardements depuis deux semaines.
“Trente-six véhicules militaires ont été détruits et plus de 264 terroristes éliminés” ces dernières 72 heures à Al-Jawba (cinquante kilomètres au sud de Marib) et à Al-Kassara (trente kilomètres au nord-ouest de Marib), a indiqué la coalition, citée par l’agence officielle saoudienne SPA, en référence aux rebelles Houthis.
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Dernier bastion du gouvernement dans le nord du Yémen, Marib est depuis février au cœur d’une bataille sanglante qui s’est intensifiée ces derniers jours avec les avancées des rebelles.
La plupart des raids annoncés quasi-quotidiennement par la coalition la semaine dernière ont été effectués à Al-Abdiya, à 100 kilomètres au sud de Marib et ont tué plus d’un millier de Houthis dans cette zone, assure la coalition.
“Le risque croissant d’une famine à grande échelle”
Les rebelles, proches de l’Iran, affrontent les forces du gouvernement depuis sept ans et se sont emparés de la majeure partie du nord du pays, dont la capitale Sanaa en 2014. L’année suivante, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite est intervenue pour appuyer les forces loyalistes en peine.
Mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à la “désescalade” au Yémen afin de contrer “le risque croissant d’une famine à grande échelle” dans ce pays.
La guerre au Yémen a plongé le pays le plus pauvre de la péninsule arabique dans la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU. Des dizaines de milliers de personnes, la plupart des civils, ont été tuées et des millions déplacées depuis le début du conflit.
Avec AFP