En octobre 2017, #MeToo apparaissait et libérait la parole sur les violences sexuelles à travers le monde. Aujourd’hui, quatre ans plus tard, les déflagrations de ce mouvement se font encore sentir. En France notamment, où l’accueil par la police des femmes qui portent plainte pour viol est dénoncé sur les réseaux sociaux autour du hashtag #DoublePeine.
Certaines racontent qu’on leur demande si elles ont joui ou si elles aiment la soumission. Le ministre de l’Intérieur a ordonné une enquête sur un commissariat de Montpellier.
Également au sommaire de ce numéro :
- Aux États-Unis, #MeToo se poursuit notamment à travers des manifestations dans les campus universitaires contre les fraternités. Ces clubs d’étudiants promeuvent une certaine forme de domination sexiste et une “culture du viol”, comme l’explique Ingrid Therwath de Courrier international.
- En Tanzanie, des ONG tirent la sonnette d’alarme. Des revendeuses de poissons sont obligées de coucher avec des pêcheurs pour obtenir une marchandise à bon prix.