Un accord entre les États-Unis et Huawei a été entériné, vendredi, par la justice américaine. Il permet à la directrice financière du géant chinois des télécommunications de rentrer en Chine contre un “report” jusqu’à fin 2022 des poursuites engagées contre elle pour “complot” et “fraude bancaire”.
La justice américaine a entériné, vendredi 24 septembre, un accord scellé entre Washington et le géant chinois des télécommunications Huawei, qui va permettre à la directrice financière de ce dernier de rentrer en Chine contre un “report” jusqu’à fin 2022 des poursuites engagées contre elle, notamment pour “fraude bancaire”.
Une juge du tribunal fédéral de Brooklyn a “accepté” l’accord passé entre le ministère de la Justice américain et les avocats de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei qui est en résidence surveillée au Canada depuis près de trois ans et que la justice américaine voulait juger sur son sol.
Trois ans de bataille judiciaire
Un représentant du ministère de la Justice a proposé devant ce tribunal à New York de “reporter” jusqu’au 1er décembre 2022 (quatre ans après l’arrestation de Meng Wanzhou au Canada) les poursuites engagées depuis fin 2018 contre la directrice financière, notamment pour “complot” en vue de commettre une “fraude bancaire”.
Si cet accord n’est pas contesté ou rompu d’ici le 1er décembre, les poursuites seront abandonnées, selon le représentant du ministère américain de la Justice.
Avec l’acceptation des termes de cet accord, ce sont trois années de bataille judiciaire et de tensions entre Pékin, Washington et Ottawa qui devraient prendre fin.
Avec AFP