Les États-Unis vont autoriser, à partir de “début novembre”, l’entrée sur leur territoire aux voyageurs vaccinés contre le Covid-19 en provenance de l’Union européenne et du Royaume-Uni, levant des restrictions mises en place en mars 2020. Le “Travel ban” serait alors resté en vigueur près de 20 mois.
Les États-Unis laisseront entrer à partir de “début novembre” tous les voyageurs en provenance de l’étranger à condition qu’ils soient entièrement vaccinés contre le Covid-19, a annoncé lundi 20 septembre la Maison Blanche. Les voyageurs devront, de plus, se faire tester dans les trois jours avant leur voyage vers les États-Unis, et porter un masque.
Par ailleurs, un système de suivi des voyageurs sera mis en place par les compagnies aériennes, qui devront collecter les informations permettant de les contacter, a indiqué le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la Maison Blanche, Jeff Zients.
Washington lève ainsi des restrictions qui pesaient depuis mars 2020 sur les voyageurs en provenance notamment de l’Union européenne, du Royaume-Uni ou de Chine, puis s’appliquant plus tard à l’Inde ou au Brésil.
Jeff Zients a insisté sur le fait que cette décision, qui intervient dans un contexte de grande tension entre la France et les États-Unis, était “dictée par la science”.
Les États-Unis ont pris le temps, selon lui, de mettre en place un système global basé sur “les individus” et non sur des différences de traitement selon les pays de provenance. Il n’a pas indiqué dans l’immédiat quels vaccins seraient reconnus par les États-Unis pour permettre l’entrée des voyageurs.
Le coordinateur de la lutte contre la pandémie de Joe Biden a précisé, par ailleurs, que les Américains non vaccinés qui reviendraient aux États-Unis après un séjour à l’étranger seraient soumis à des obligations de test encore plus strictes. Il leur sera ainsi demandé d’être testés dans la journée qui précède leur retour, et d’être testés à nouveau après leur arrivée sur le sol américain.
La Maison Blanche a durci le ton ces dernières semaines et multiplié les annonces pour imposer la vaccination là où les autorités fédérales en ont le moyen. Toutefois, elle n’a pas pris – pour l’instant – l’une des décisions les plus drastiques en son pouvoir, à savoir imposer la vaccination sur les vols domestiques aux États-Unis.
Avec AFP