Les forces françaises ont tué Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe armé jihadiste État islamique au Grand Sahara, a annoncé le président Emmanuel Macron sur Twitter, dans la nuit de mercredi à jeudi, sans livrer plus de détails.
Pour Emmanuel Macron, “il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel“. Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe armé jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), a été neutralisé (“tué”, selon l’Élysée) par l’armée française, a annoncé le président le président de la République sur Twitter, dans la nuit de mercredi 15 à jeudi 16 septembre.
Adnan Abou Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara a été neutralisé par les forces françaises. Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 15, 2021
“La Nation pense ce soir à tous ses héros morts pour la France au Sahel dans les opérations Serval et Barkhane, aux familles endeuillées, à tous ses blessés. Leur sacrifice n’est pas vain. Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous poursuivrons ce combat”, a ajouté le chef de l’État dans un autre tweet.
Plusieurs cadres de l’EIGS tués
Adnan Abou Walid Al-Sahraoui était le chef historique de la lutte jihadiste et de la branche de l’organisation État islamique au Sahel, considéré comme l’auteur de la plupart des attaques dans la zone des trois frontières, à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
L’organisation avait pris pour cible des soldats américains dans une attaque meurtrière en 2017. Le 9 août 2020, au Niger, Adnan Abou Walid Al-Sahraoui avait personnellement ordonné l’assassinat de six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur nigériens.
Après plus de huit ans d’engagement important, Emmanuel Macron a annoncé en juin une réduction de la présence militaire française au Sahel et la fin de l’opération antijihadiste Barkhane au profit d’un dispositif resserré, recentré sur les opérations de contre-terrorisme et l’accompagnement au combat des armées locales, autour d’une alliance internationale associant des Européens.
Déjà en juin et juillet, l’armée française a tué plusieurs cadres de haut rang de l’EIGS, dans le cadre de sa stratégie de cibler les chefs et les cadres des organisations jihadistes.
Avec AFP et Reuters