Selon un bilan provisoire, cinq soldats maliens ont été tués dans le centre du Mali, dimanche. Ces militaires ont été victimes d'”une embuscade tendue par un groupe armé terroriste non encore identifié”, a annoncé l’armée malienne, qui a fait état de trois morts du côté des jihadistes.
Cinq militaires maliens ont été tués, dimanche 12 septembre, dans une embuscade tendue par des jihadistes dans le centre du Mali, a annoncé l’armée malienne.
Une patrouille de militaire maliens a “énergiquement réagi à une embuscade tendue par un groupe armé terroriste non encore identifié” à la mi-journée dans le cercle de Macina, a affirmé l’armée dans un communiqué. Elle a fait état d’un “bilan provisoire humain” de cinq morts dans ses rangs et de trois parmi les jihadistes.
De plus, cinq véhicules militaires maliens ont été brûlés et trois véhicules des assaillants ont été détruits, selon la même source.
Deux autres attaques la veille
Auparavant, la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) avait annoncé que trois de ses Casques bleus avaient été blessés samedi par un engin explosif près de son camp à Kidal, dans le nord-est du pays.
Par ailleurs, deux camionneurs marocains ont été tués samedi à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Bamako, où ils acheminaient des marchandises, par des assaillants non identifiés, selon des sources diplomatique marocaine et sécuritaire malienne.
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Depuis le déclenchement de rébellions indépendantiste et jihadiste dans le Nord en 2012, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, dont de très nombreux civils, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, françaises et africaines.
Les violences, entremêlées à des conflits intercommunautaires, se sont propagées du nord au centre du pays, qui en est devenu le principal foyer, puis au Burkina Faso et au Niger voisins.
Avec AFP