Monstre sacré du football, le Brésilien Pelé, dont l’état de santé s’est décliné ces dernières années, est hospitalisé en unité de soins intensifs à Sao Paulo. Il récupère après avoir été opéré samedi pour une tumeur “suspecte” au côlon, découverte durant un examen de routine.
La légende du football mondial Pelé a été opéré samedi d’une tumeur “suspecte” au côlon, a annoncé lundi 6 septembre l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo. Le Brésilien est “en train de récupérer” dans une unité de soins intensifs, a précisé l’établissement de santé.
La tumeur a été découverte durant des examens de routine et une biopsie va être réalisée, a expliqué l’hôpital, où “le Roi” Pelé se trouve depuis le 31 août.
“Grâce à Dieu, je me sens très bien (…) Heureusement, je suis habitué à célébrer de grandes victoires à vos côtés. Je vais jouer ce nouveau match avec le sourire et beaucoup d’optimisme”, a écrit le triple champion du monde sur son compte Instagram.
Une santé de plus en plus fragile
Pelé doit sortir des soins intensifs mardi, a précisé l’hôpital dans un communiqué. La santé de celui que beaucoup considèrent comme le plus grand footballeur de tous les temps s’est montrée fragile ces dernières années, avec plusieurs hospitalisations.
La dernière remonte à avril 2019, à Paris, en raison d’une infection urinaire sévère. De retour au Brésil, il s’était vu retirer un calcul rénal.
Fin 2014, Pelé avait déjà été victime d’une grave infection urinaire et placé en soins intensifs et sous dialyse. Il n’a qu’un rein depuis l’époque où il était encore joueur. Une côte cassée pendant un match avait endommagé son rein droit qui avait fini par être retiré. En novembre 2012, il avait été opéré du fémur.
Pelé est aussi diminué par des problèmes aux hanches et se déplaçait à l’aide d’un déambulateur lors de ses dernières apparitions publiques.
En février 2020, Pelé avait tenu à rassurer ses admirateurs sur sa santé mentale, après des propos de son fils Edinho affirmant qu’il vivait “reclus” et souffrait “d’une certaine forme de dépression”.
Le Brésilien reste un des derniers monstres sacrés du football, après les décès de Johan Cruyff, en 2016, et surtout de Diego Maradona, en décembre dernier.
Avec AFP