Alors que les évacuations se poursuivent à l’aéroport de Kaboul, les Taliban ont assuré qu’ils permettraient le départ d’Afghanistan à tous les ressortissants étrangers et de tous les Afghans disposant d’un document de voyage délivré par un autre pays, affirment dimanche les États-Unis et leurs alliés dans un communiqué.
Les Taliban vont permettre le départ d’Afghanistan de tous les ressortissants étrangers et de tous les Afghans disposant d’un document de voyage délivré par un autre pays, affirment, dimanche 29 août dans un communiqué, les États-Unis et leurs alliés.
“Nous avons reçu des assurances des Taliban que tous les étrangers et tous les Afghans disposant d’une autorisation de voyage dans un autre pays seront autorisés à se rendre de manière sûre et ordonnée dans un point de départ pour voyager à l’extérieur du pays”, dit le communiqué.
Le texte précise que les pays signataires, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Australie et le Japon, vont continuer à délivrer des documents de voyage aux ressortissants afghans souhaitant quitter leur pays.
“Plusieurs milliers de femmes et d’hommes à protéger”
Le président français Emmanuel Macron a déclaré, dimanche dans le journal de 20 h de TF1, que des discussions avec les Taliban se poursuivaient pour permettre à tous les Afghans qui le souhaitent de quitter leur pays au-delà du 31 août, date à laquelle les États-Unis doivent achever leur retrait.
“Nous allons construire, avec nos partenaires, par une négociation avec les Taliban qui maintenant s’impose, les solutions pour, au fil de l’eau, leur permettre de quitter Kaboul et l’Afghanistan et d’être protégés”, a-t-il dit.
“Il reste plusieurs milliers de femmes et d’hommes à protéger”, a rappelé le chef de l’État, assurant que la France, dont le dernier vol d’évacuation a atterri dimanche après-midi à Paris avec son bord l’ambassadeur en Afghanistan, David Martinon, avait “fait le maximum”.
Revenant sur la proposition franco-britannique de “safe zone” à l’aéroport de Kaboul, évoquée dans une interview accordée au Journal du dimanche, Emmanuel Macron a souligné sur TF1 que la France privilégierait une “solution pragmatique”.
Avec Reuters