Si le violent incendie qui a ravagé plusieurs milliers d’hectares de forêt dans le Var “n’est toujours pas fixé”, le commandant des opérations de secours des pompiers affirme, jeudi, que les conditions météorologiques s’annoncent “favorables”. Le feu a déjà brûlé quelque 6 300 hectares de forêt dans l’arrière-pays du Golfe de Saint-Tropez, et coûté la vie à deux personnes.
Le violent incendie qui s’est déclaré lundi dans le Var “n’est toujours pas fixé et est encore susceptible d’évoluer”, mais les conditions météo s’annoncent “favorables” a indiqué, jeudi 19 août, le commandant des opérations de secours des pompiers, Loïc Lambert.
“Le feu n’est pas fixé mais on compte sur les conditions du jour pour l’annoncer quand nous en serons sûrs”, a ajouté le pompier depuis le poste de commandement du Luc.
L’incendie n’a pas progressé dans la nuit, a poursuivi Loïc Lambert, précisant que “les efforts ont été concentrés sur le secteur de la Garde-Freinet et Vidauban”.
Plus de 6 300 hectares brûlés et deux morts
Le feu, qui s’est déclaré lundi après-midi depuis une aire d’autoroute de l’A57, au nord-est de Toulon, a brûlé plus de 6 300 hectares de forêt dans le massif des Maures et l’arrière-pays du Golfe de Saint-Tropez. Deux personnes sont décédées dans l’incendie, selon le dernier bilan.
“La plupart des zones ont été explorées”, a assuré le pompier, interrogé sur la possibilité de découvrir de nouvelles victimes.
“Les conditions météo ont permis de passer une nuit plus calme : le vent est tombé et les températures se sont rafraîchies”, a ajouté à ses côtés Dominique Lain, maire du Luc et président du Service départemental d’Incendie et de Secours. “Notre objectif est d’éliminer tous les points chauds qui pourraient permettre des reprises”, a souligné l’élu.
Quelque 1 200 pompiers sont toujours sur le terrain, “il est possible qu’on tende vers 1 000”, a également indiqué le commandant des opérations.
Quelque 10 000 touristes mais aussi des habitants ont été évacuées dès lundi soir. Mercredi soir, 1 300 vacanciers du camping PachaCaïd du village de La Môle, réfugiés dans un gymnase de Bormes-les-Mimosas, sur la côte, ont pu regagner leurs tentes et mobile-homes.
Avec AFP