Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont pointé du doigt l’Iran, vendredi, dénonçant une “attaque délibérée et ciblée” contre un pétrolier israélien en mer d’Oman, qui a fait deux morts la semaine dernière.
“Tous les éléments de preuve disponibles désignent clairement l’Iran“, ont déclaré dans un communiqué commun les ministres des Affaires étrangères du G7, vendredi 6 août. Ils ont dénoncé une “attaque délibérée et ciblée” sans “aucune justification” contre un pétrolier appartenant à un milliardaire israélien, qui a fait deux morts le 29 juillet en mer d’Oman.
“Le comportement de l’Iran, ainsi que son soutien à des forces agissant en relais et à des acteurs armés non-étatiques, menacent la paix et la sécurité internationales”, ont martelé les sept ministres (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Canada, Japon) et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
>> À lire aussi : Israël-Iran, l’escalade de la “guerre de l’ombre maritime”
Le 29 juillet, le MT Mercer Street, un pétrolier géré par une société appartenant à un milliardaire israélien, a été la cible d’une attaque au large d’Oman, qui a conduit à la mort d’un garde de sécurité britannique et d’un membre d’équipage roumain. Les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël ont déjà pointé du doigt Téhéran, qui a démenti.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a promis une “réponse collective” et le Premier ministre israélien Naftali Bennett assuré également que son gouvernement y travaillait. L’Iran a quant à lui averti qu’il riposterait à tout “aventurisme” après les menaces d’Israël et des États-Unis.
“Nous appelons tous les acteurs concernés à jouer un rôle constructif pour renforcer la stabilité et la paix dans la région”, a souligné le G7.
Depuis des années, Israël et l’Iran s’affrontent directement ou indirectement au Liban, en Syrie, en Irak et dans la bande de Gaza palestinienne. Mais ces derniers mois, cette rivalité s’est transposée en mer avec l’émergence d’une mystérieuse série de sabotages et d’attaques.
Avec AFP