Le président américain Joe Biden et le Premier ministre irakien Moustafa al Kadhimi ont signé lundi un accord mettant formellement fin à la mission de combat des troupes américaines en Irak à la fin 2021, plus de 18 ans après l’invasion du pays.
Le président américain Joe Biden a déclaré, lundi 26 juillet, que les États-Unis cesseraient d’ici la fin de l’année leur “mission de combat” en Irak pour engager une “nouvelle phase” de coopération militaire avec le pays.
“Nous ne serons pas à la fin de l’année dans une mission de combat” en Irak mais “notre coopération contre le terrorisme continuera même dans cette nouvelle phase, dont nous discutons”, a dit Joe Biden, aux côtés du Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi, sans toutefois faire d’annonce concrète sur les effectifs déployés en Irak.
Le président américain et le chef du gouvernement irakien ont signé l’accord dans le Bureau Ovale de la Maison blanche.
This afternoon, I’ll be hosting Prime Minister Mustafa Al-Kadhimi for a meeting in the Oval Office. I look forward to strengthening the strategic partnership between the United States and Iraq and working to advance bilateral cooperation.
— President Biden (@POTUS) July 26, 2021
“Notre rôle en Irak sera… d’être disponibles”
Avec le retrait des dernières forces en Afghanistan d’ici fin août, Joe Biden aura mis un terme, en quelques mois, aux deux plus longs conflits extérieurs de l’histoire des États-Unis, débutés sous la présidence de George W. Bush après les attentats du 11-Septembre 2001.
“Notre rôle en Irak sera… d’être disponibles, de continuer à entraîner, soutenir, aider et à lutter contre l’État islamique, mais nous ne serons plus, à compter de la fin de l’année, dans les zones de combat”, a déclaré Joe Biden.
Les 2 500 militaires américains actuellement en Irak participent essentiellement à la traque des combattants de l’organisation État islamique. Leur mission se limitera à l’avenir à former les soldats irakiens.
Avec AFP