Les organisateurs des JO de Tokyo ont annoncé samedi un premier cas de contamination au sein du village olympique, sans préciser s’il s’agissait d’un sportif ou d’un membre de l’encadrement, ni sa nationalité.
À une semaine du début des Jeux olympiques de Tokyo, les organisateurs ont annoncé, samedi 17 juillet, un premier cas de Covid-19 recensé au sein du village olympique, mais se sont voulus rassurants quant à l’efficacité des mesures employées pour juguler toute transmission du coronavirus.
“C’est le tout premier cas enregistré au sein du village, et qui a été détecté à l’arrivée”, a indiqué en conférence de presse Takaya Masa, porte-parole du Comité d’organisation (Tocog), sans préciser s’il s’agit d’un sportif ou d’un membre de l’encadrement, ni de quelle délégation la personne provient, ni encore si la personne contaminée était vaccinée ou non.
Selon la presse japonaise, il s’agirait d’une personne étrangère, sans plus de précisions là non plus.
Ce cas porte à quinze le nombre de personnes testées positives parmi les 15 000 sportifs, délégations olympiques et journalistes arrivés au Japon depuis le 1er juillet.
Un “taux très bas” de 0,1 %, a souligné de son côté Thomas Bach, le patron du Comité international olympique (CIO) qui se voulait rassurant vendredi, convaincu que ces Jeux “feraient la démonstration qu’ils peuvent se tenir en toute sécurité, même en pleine pandémie”. Les mesures anti-Covid “ne sont pas seulement en place, elles fonctionnent”, a-t-il estimé.
Un test chaque jour
Les Jeux olympiques de Tokyo, prévus du 23 juillet au 8 août, ont été reportés d’une année en raison de la pandémie, et de strictes mesures sanitaires ont été mises en place au Japon afin que le rendez-vous puisse se tenir.
“Au village, il va y avoir des mesures anti-Covid sévères : les sportifs vont être soumis à un test tous les jours, et si un sportif est testé positif, il sera isolé”, a déclaré le directeur général de Tokyo-2020, Toshiro Muto.
“La confiance se construit dans la rigueur”, a renchéri dans l’après-midi Christophe Dubi, directeur des Jeux au sein du CIO, rappelant que le suivi des participants aux JO démarrait “quatorze jours” avant leur arrivée au Japon.
“Les sportifs qui viennent au Japon sont probablement très inquiets. C’est la raison pour laquelle nous devons faire preuve d’une totale transparence”, a promis Seiko Hashimoto, la présidente du Comité d’organisation. “Nous faisons tout ce que nous pouvons pour prévenir tout développement du Covid-19. Si éventuellement nous constatons qu’il y a contamination, nous avons un plan pour y répondre”, a-t-elle assuré.
Épreuves à huis clos
La quasi-totalité des épreuves des JO se dérouleront à huis clos et les dizaines de milliers de participants, des sportifs aux officiels, en passant par les journalistes venant de l’étranger, sont soumis à des restrictions draconiennes.
Ces “contre-mesures” ne suffisent pas à rassurer la population au Japon, alors que Tokyo a enregistré 1 410 cas supplémentaires de Covid-19 samedi, soit le total quotidien le plus élevé depuis janvier.
À moins d’une semaine de la cérémonie d’ouverture des Jeux, vendredi, la capitale japonaise n’a pas le cœur à fêter ce compte à rebours, alors que l’état d’urgence sanitaire a été mis en place lundi dernier et jusqu’au 22 août.
Avec AFP