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Inde : Goa, le paradis des rêveurs

Sur la côte ouest de l’Inde, le petit État de Goa est un des plus touristiques du pays, avec 7 millions de visiteurs enregistrés en 2019, avant la pandémie. Autrefois colonie portugaise sur un sous-continent dominé par les Britanniques, le territoire n’a rejoint l’Inde indépendante qu’en 1961, il y a 60 ans – 14 ans après le reste du pays. D’abord paradis des hippies, Goa attire aujourd’hui les rêveurs du monde entier et reste un lieu unique en Inde, où les cultures se mélangent comme nulle part ailleurs.

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Goa, c’est une terre luxuriante bordée par la mer d’Arabie, un port indien qui fait rêver les Occidentaux depuis plus de cinq siècles. Ses plages de sable s’étendent sur des kilomètres et attirent depuis longtemps les voyageurs du monde entier.

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Les premiers Occidentaux à s’y implanter sont les Portugais, en 1510. Et ils s’y attachent, pendant plus de quatre siècles et demi. Même lorsque tout le reste de la péninsule indienne s’affranchit de la tutelle britannique, en 1947, Goa reste portugaise. Mais en 1961, l’Inde lance une offensive éclair avec 30 000 soldats et annexe Goa en 48 heures à peine. Une page de l’Histoire qui divise encore aujourd’hui la population locale.

Dès la fin des années 1960, Goa devient – avec Katmandou (au Népal) et Bangkok (en Thaïlande) – l’une des destinations au bout de la fameuse piste hippie : un paradis à la vie simple qu’on peut atteindre en stop et parfois ne jamais quitter. Ses plages commencent alors à se peupler d’Occidentaux “Peace and love”.

Avant la pandémie de Covid-19, la région attirait quelque 7 millions de visiteurs chaque année. Beaucoup moins de hippies désormais, mais un tourisme de masse qui s’intéresse aussi aux vestiges de la colonisation portugaise.

Les Indiens, eux, viennent s’y ressourcer au soleil – loin de leur vie pressée et des grandes villes polluées et surpeuplées du sous-continent.

Goa tire enfin sa renommée de ses nuits blanches et de ses fêtes sous influence, qui traînent leurs rythmes électroniques jusqu’au matin.

Reportage de Diya Gupta et Thomas Denis.

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