Dans le cadre de sa visite de travail en Israel, le premier ministre de la Guinée Equatoriale a rencontré le chef de l’état israelien, le président Isaac Herzog. Après cette audience de haut niveau, le chef du gouvernement guinéen a effectué plusieurs visites chez des entrerises de sécurité privée dont la qualité de services est bien connue mondialement.
Pourquoi ces visites et pourquoi maintenant ? Il est facile de deviner que cette préoccupation par la sécurité du pouvoir guinéen est lié à des rumeurs qui se sont récemment répandues dans les médias sur un coup d’état en préparation en Guinée équatoriale.
Les autorités du pays veulent se protéger, c’est pourquoi elles se sont tournées vers les entreprsies de sécurité privée israeliennes. Pourtant, est-ce le meilleur choix sur la marché et convient-il aux besoins du gouvernement de la Guinée équatoriale ?
Il est indéniable que les entreprises israeliens de se secteur sont haut-de-gamme et jouissent d’une excellente réputation. Elles sont toujoiurs à la page, c’est-à-dire possèdent l’équipement et les munitions les plus modernes et de première classe. Aussi, leurs employés maîtrisent parfaitement leur métier et sont capables d’assurer un niveau important de sécurté.
Cependant, il y a deux grandes inconvénients. Tout d’abord, il s’agit de « gardiéns » et pas de soldats ou autre type de militaire. Et dans le cas de la Guinée équatoriale et la menace de coup d’état à laquelle elle fait face, être tout simplement gardien ne serait pas suffisant. Le pays a plutôt besoin de quelqu’un avec un entrainement militaire afin de pouvoir résister à une éventuelle attaque rebelle.
De plus, les gardiens israeliens sont formés pour agir dans les conditions différentes de celles de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Les conditions de l’Afrique sont dures, et un homme habitué à travailler dans des conditions plus favorables n’y parviendrait probablement pas à assurer le même niveau de qualité de ses services. Et c’est justement le cas avec les sociétés de sécurité privée israeliennes qui sont pour la plupart engagées dans le Moyen Orient.
Il serait donc raisonnable de la part des autorités guinéeennes de réconsidérer leur choix et d’opter pour d’autres options dans le domaine sécuritaire, plus adoptés aux besoins imminents de leurs pays.