L’organisation du Tour de France a décidé de retirer sa plainte contre une spectatrice avec une pancarte à l’origine d’une chute spectaculaire du peloton lors de la première étape de la course samedi dernier, ont déclaré jeudi les organisateurs.
Mettre fin à l’emballement médiatique. C’est l’objectif des organisateurs du Tour de France qui ont déclaré à Reuters, jeudi 1er juillet, leur volonté de retirer leur plainte contre la spectatrice à l’origine d’une chute collective lors de la première étape de la course. Cette dernière agitait une pancarte en tournant le dos au sens de la course, le 26 juin, quand elle avait été percutée par le peloton et provoqué la chute de nombreux coureurs.
La spectatrice avait été placée en garde à vue mercredi après s’être présentée d’elle-même à la gendarmerie de Landerneau, dans le Finistère.
“Nous retirons notre plainte. Cette histoire prend des proportions folles, insensées”, a dit le directeur du Tour, Christian Prudhomme.
“Remettre de l’apaisement”
“Il faut remettre de l’apaisement”, a-t-il ajouté en regrettant “l’emballement médiatique” autour de cet incident.
“Quand on vient au bord des routes du Tour, c’est pour la fête, c’est pour l’enthousiasme, c’est pour en profiter. (…) On tient les enfants par la main, on ne vient pas avec ses animaux domestiques, on ne traverse pas n’importe comment et surtout on respecte les coureurs. (..) Maintenant, (il faut) de l’apaisement”, a souligné Christian Prudhomme.
La spectatrice, une Française âgée de 30 ans, est soupçonnée d’avoir involontairement provoqué la chute de plusieurs dizaines de coureurs en brandissant sur le bord de la route une pancarte que l’Allemand Tony Martin a percutée à 47 kilomètres de l’arrivée de l’étape reliant Brest à Landerneau.
L’organisation du Tour de France avait porté plainte à la suite de cet incident et une enquête avait été ouverte par la gendarmerie pour blessures involontaires par manquement délibéré à une obligation particulière de sécurité ou de prudence.
Avec Reuters