Le porte-parole du Conseil de transition du sud a annoncé, mercredi, sur Twitter que les séparatistes renoncent à leur autonomie dans le Sud du Yémen. Ils se disent prêts à mettre en oeuvre l’accord de Riyad, signé en novembre 2019.
Publicité
Au Yémen, les séparatistes renoncent à leur autonomie dans le Sud du pays et se sont dit prêts à mettre en oeuvre un accord de paix, a annoncé mercredi 29 juillet sur Twitter le porte-parole du Conseil de transition du sud (STC), Nizar Haitham.
Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, exilé en Arabie saoudite, avait exhorté fin juin les séparatistes à “mettre fin à l’effusion de sang” et à respecter un accord de partage du pouvoir, lors de sa première prise de parole depuis leur déclaration d’autonomie du Sud en avril.
Le conflit entre le gouvernement et les séparatistes du STC, en principe alliés contre les rebelles Houthis, représente une guerre dans la guerre au Yémen.
Des observateurs déployés pour surveiller la trêve en juin
L’accord dit “de Riyad” a été signé en novembre 2019 et prévoit un partage du pouvoir dans le sud du Yémen entre le gouvernement et les séparatistes. Mais ses dispositions n’ont quasiment pas été mises en place et ont vite été caduques.
Fin juin, la coalition militaire menée par Riyad au Yémen avait déployé des observateurs saoudiens pour surveiller un cessez-le-feu décrété entre les forces pro-gouvernementales, qu’elle soutient, et les combattants séparatistes, après des accrochages dans le Sud.
Cette guerre dans la guerre a rendu encore plus complexe un conflit qui, en cinq ans, a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), la pire crise humanitaire en cours dans le monde au Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique.
Avec AFP