Depuis la mort tragique, le 16 septembre dernier, de Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs pour avoir mal mis son voile, le courage des femmes iraniennes force le respect : suivies par la jeunesse, elles se mobilisent dans les rues au péril de leur vie. Défiant la répression ultraviolente du régime, elles ôtent leur voile, se coupent les cheveux pour exiger la liberté qu’elles n’ont pas et dénoncer la dictature des Mollahs… jusqu’à la renverser ?
La mobilisation des femmes iraniennes s’inscrit dans un mouvement bien plus large. En octobre 2017, l’affaire Weinstein, dévoilée par le New York Times, donnait naissance à un mouvement de mobilisation planétaire pour dénoncer les violences et agressions sexuelles envers les femmes.
Une libération de la parole salutaire, qui s’est incarnée sous le hashtag de ralliement #MeToo, qui a fait bouger les lignes, même si le combat reste d’une actualité brûlante.