L’ancienne candidate à la vice-présidence des États-Unis, la républicaine Sarah Palin, qui rêvait de faire son retour en politique, a été battue, mercredi lors d’une élection partielle en Alaska, malgré le soutien de Donald Trump. Ce scrutin servait de test avant les “midterms” du 8 novembre.
L’ancienne gouverneure de l’Alaska Sarah Palin a perdu mercredi 31 août une élection partielle portant sur l’unique siège de cet État à la Chambre des représentants des États-Unis.
Sarah Palin, 58 ans, espérait faire son retour en politique en briguant ce siège vacant depuis le décès soudain du républicain Don Young, qui l’occupait depuis 49 ans.
Malgré le soutien de l’ancien président Donald Trump, elle a perdu face à la démocrate Mary Peltola, qui représentera l’Alaska jusqu’au 8 novembre – lorsque la totalité des 435 sièges de la Chambre des représentants des États-Unis seront remis en jeu. Sarah Palin pourra se présenter à nouveau à cette occasion.
Virage populiste
Cette conservatrice chrétienne a joué un rôle-clé dans le virage populiste du Parti républicain au cours des dix dernières années, destiné à ravir les suffrages de l’électorat populaire blanc aux démocrates, le parti de l’actuel président Joe Biden.
Elle s’était brusquement retrouvée sous les projecteurs lorsqu’elle avait été choisie par le candidat républicain à la présidence John McCain comme sa candidate à la vice-présidence lors des élections de 2008. Son ascension a, selon de nombreux observateurs, ouvert la voie à l’ascension de Donald Trump vers la Maison Blanche, qu’il a conquise huit ans plus tard.
Sarah Palin a raconté avoir soutenu le milliardaire new-yorkais dès le début de sa campagne en 2016, parce qu’il l’avait épaulée auparavant. Donald Trump tente de consolider son emprise sur le Parti républicain en soutenant, lors de primaires, les candidats qui lui sont favorables face à ceux de la droite républicaine plus modérée, avec un succès pour l’instant mitigé.
Lors des élections de mi-mandat, les Américains vont également renouveler un tiers du Sénat des États-Unis et une trentaine de postes de gouverneurs.
Avec AFP